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Sunyata Zendo
23 mars 2008

Rien d'autre à faire


ZAZEN + Thé     -    Quatre participants

Observe ce bambou, cette provision de courage - Robert FAURE

La méditation spécifique du zen ; zazen, stoppe immanquablement les activités du mental. Pratiquez et voyez ce qui se passe. Voyez par vous-mêmes si le mouvement de la pensée peut s’arrêter, si l’immobilité totale est réalisable. Exercez-vous à l’observation sans mobile, sans but … Hors du champ de l’ego.

L’action pure, non accumulatrice d’effets vient avec la pleine compréhension, laquelle procède d’un renoncement au petit « je », à l’ego.

N’ayez pas peur …

Ne vous dites pas : « Que vais-je devenir sans moi ? »

Avec une bonne attention, la peur est facile à vaincre. Vous êtes un  avec l’univers. Ici, le temps n’est pas un critère … Poursuivez, poursuivez la recherche de vous-même. Ce qui importe c’est l’agir. Ce que vous faites … L’action. Ici et maintenant … Mais avec personne qui agit.

Comprenez-vous ? Seulement s’asseoir, s’asseoir et rien d’autre …

Lorsque nous ressentons une souffrance physique, mentale ou même une insatisfaction, nous pouvons lui accorder notre attention et ainsi, l’intensifier. Ou bien rester, globalement attentif, sans nous concentrer sur elle … Alors elle devient insignifiante … Elle passe comme le nuage dans le ciel !

Bouddha a dit : « Détournez votre attention du monde de la sensation ».

Ainsi si une autre sensation désagréable ou même agréable surgit, on la laisse passer et on revient doucement, posément à l’attention sur la posture du corps, l’alignement des pouces, l’alignement des narines avec le nombril, on pousse le sol avec les genoux et le plafond avec le sommet du crâne réalisant ainsi la jonction avec le Ciel et la Terre …

Attention portée sur le corps qui même s’il subit à chaque seconde des changements - nos cheveux et nos ongles poussent, par exemple et nous vieillissons à chaque seconde - ce corps représente une stabilité pour nous, quelque chose de familier, de réconfortant, de rassurant, un peu comme le ventre d’une mère. Il nous faut donc, nous ancrer davantage dans notre sacrum, ce « sacré » en nous qui est notre bassin, notre ventre …

Descendre l’énergie de notre expiration dans cette zone qui est indéniablement pour chacun d’entre-nous, un havre de paix et de quiétude.

Inspirez et expirez profondément. Là seule chose à faire dans le dojo, est de respirez calmement dans la posture juste … D’accorder toute notre attention à ce corps assis là, animé par ce va et vient du souffle  Pareil à un bambou droit et vide traversé par la douce brise de vos pensées …

Ici et maintenant, il n’y a rien d’autre à faire !

Bambou, ton âme se tient debout - Robert FAURE

                                                                                           SITE Robert FAURE

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