Monastère

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Un monastère zen en ville - de même qu’un pratiquant peut être moine zen et laïc - semble une contradiction totale et devient donc un véritable koan.

Que représente une telle entreprise ?

Véritable outil d’éveil, au cœur des difficultés de la vie moderne, agencé et disposé suivant des règles traditionnelles, dynamiques et vivantes. Lieu privilégié de densification de l’énergie/pensée des pratiquants (égrégore). Réceptacle de la transmission de personne à personne depuis des temps immémoriaux et relais pour les générations futures.

Lieu de vie et de partage. Havre de paix et de silence …

La nécessité de favoriser la pratique de zazen à conduit à des principes d’aménagement et des règles de fonctionnement que l’on retrouve dans tous les zendo des temples et monastères du Japon.

Ainsi, par exemple, la lumière, à l’image des églises y est toujours tamisée et la pièce dédiée à la méditation assise doit être sobre, propre et solennelle. Aucune autre « activité » que zazen ne doit s’y dérouler. De manière passive la structure doit permettre une bonne inertie thermique ; sensation de fraîcheur l’été, de chaleur l’hiver. De même, afin de favoriser la concentration, une aire extérieure « protégée » est requise, etc …

Je vous propose de participer ; dans la mesure de vos moyens, envies et disponibilités à l’établissement d’un lieu rare, sans esprit de profit, orienté vers l’être. Ce projet auquel je vous invite de tout cœur n’en est qu’à ses balbutiements et il grandira avec chacun  de vous, aussi soyez persuadés qu’aucune bonne volonté (savoir, conseil, coup de pouce, etc …)  ne sera jamais insignifiante.

La première des choses, selon moi - et vous pouvez m’aider grandement à les rassembler ; en faisant connaître ce blog,  en échangeant, en discutant, etc … – est de trouver justement ces « personnes de bonne volonté » … Afin de créer le sangha de ce projet (très, très ambitieux ! <rire>, voire délicieusement « barjot » !!!).

Vous avez dit  … utopique ?        ;o)))